Départ de la Clairette à 9h direction le jardin public de Pont en Royans pour notre premier pique-nique du séjour.
Nous sommes admiratifs de l'architecture des maisons suspendues au-dessus de la Bourne.
Passage par E.Glénat Transports, berceau familial de Jean-Louis B.
Arrivée à la Grotte de Choranche, une pure merveille.
L'une des grottes où l'on trouve le plus grand nombre de fistulleuses dont certaines mesurent plus de 3 m.
Petite marche (ça nous manquait !) vers une cascade et une résurgence avant de reprendre la route vers notre futur gîte.
Birgit
Nous avons débuté cette première rando par une belle journée ensoleillée au départ du hameau "Le Truc" et ses maisons au toit lauzé en escalier.
La montée (longue... lol) se fait dans la forêt. Partout où se posent nos yeux, des fourmis, des fourmis et encore des fourmis qui s'amusent à escalader, elles aussi, nos chaussures voir nos mollets si nous nous arrêtons, et ça pique !
Un peu de gymnastique pour enjamber ou passer sous les troncs de pin allongés sur notre chemin. Chacun a pris sa petite dose de résine au passage.
Plus en hauteur, le sentier serpente dans des alpages recouverts d'une flore abondante et multicolore où paissent de belles et paisibles vaches. Nous sommes encore au printemps.
Nous déjeunons au pied d'impressionnantes falaises à l'ombre de hêtres aux feuilles poilues (ce qui les différencie des charmes, dixit Christine qui se charge de faire notre éducation botanique).
Nous poursuivons notre route sur les crêtes surplombant le lieu du pique-nique et d'en-haut (et c'est bien haut) le spectacle est tout aussi vertigineux que d'en-bas.
Au loin, un peu dans la brume, nous découvrons la Chartreuse et l’Oisans. Le Mont-blanc reste caché.
Non loin de l'arrivée, quelques courageux poussent jusqu'à la cascade.
Retour par la pharmacie d'Autrans, quelques genoux demandant une attention particulière et comble du désespoir, aucun bistrot ouvert !!!!
Joëlle, Annick et Birgit
Nous partons sous un ciel tourmenté. Au gîte de Gève (malheureusement fermé), nous faisons connaissance avec une marmotte en bois sculptée.
Quelques gouttes donnent l'alerte. Les imperméables et autres capes font leur apparition. Le temps que tout le monde s'équipe, la pluie cesse. Ce petit jeu durera toute la matinée.
Nous passons devant le mémorial du crash d'un quadrimoteur Lancaster de la Royal Air Force avec 7 hommes d'équipage à bord le 2 février 1944.
Au détour d'un bois, nous apercevons un groupe d'homme armés d'outils travaillant terre et pierres.
Notre curiosité a été satisfaite par le président de l'association "Cabane 44". Il s'agit de la reconstruction à l'identique du camp de résistants de Gève, celui-là même qui a tenté de porter secours lors du crash de l'avion.
Certains d'entre nous participent à l'effort de cette association en donnant une petite participation financière.
Arrivés au Bec de l'Orient, le panorama nous coupe le souffle.
Nous suivons ensuite la ligne de crête. Nous déjeunons au Pas de la Clé d'un bon pique-nique et d'une vue superbe, le soleil revenu pour le reste de la journée.
Après le repas, nous entamons une rude montée vers La Buffe à 1623 m (bonjour la digestion !) par un sentier très escarpé dans les rochers nous faisant penser à notre cher bois de Païolive.
Avant la dernière ascension, Annick, Cathy et Brigitte nous quittent par une variante afin de ménager leurs genoux accompagnées du bienveillant Jean-Claude.
Et si on passait par la pharmacie ?
Encore une belle journée terminée et certains s'essayent au Génépi après le bon et copieux repas servi par notre hôte.
Joëlle, Annick et Birgit
3° randonnée de notre semaine dans le Vercors : jeudi.
Orages et pluie étant annoncés pour la journée, le groupe se tâte pour faire la randonnée prévue.
6 téméraires décident finalement de suivre Michel dans l'ascension du "Gros Martel" ("Dikke Marcel" pour les Belges) : 11,4 km avec 700 m de dénivelé positif.
Du sommet, pas de point de vue, mais la fierté d'avoir été au bout !
La pluie arrive finalement à 10h. L'occasion de boire un bon café au refuge des Naces qui bien que fermé le jeudi, nous ouvre chaleureusement ses portes.
De quoi reprendre la route sous la pluie pour redescendre les 300 m de dénivelé négatif pour le dernier kilomètre dans un décor floral et champêtre digne de la petite maison dans la prairie.
Sabine et Marcus
L'après-midi, la météo étant toujours très mauvaise, nous décidons de visiter le Mémorial de la Résistance à Vassieux sur les conseils de l'association rencontrée mercredi.
Que dire de toutes ces personnes qui se sont battus de toutes leurs forces et pour bon nombre d'entre eux de toute leur conviction, contre l'occupant !
Les témoignages s’enchaînent de la voix même des survivants ... car Vassieux a subit le feu de l'armée allemande et les civils (vieux, femmes et enfants) ont été victime d'une douloureuse répression.
La visite de ce site ne peut nous laisser indifférent.
Birgit
Sous un ciel de traîne (dixit les météorologues) et une bonne fraîcheur, nous entamons cette 4° randonnée bon pied bon œil. L'air frais et léger nous permet de grimper une bonne heure d'un pas alerte malgré le dénivelé.
Puis nous poursuivons sur une chemin en balcon (GR91) d'une splendeur inégalée. Suite à l'organisation d'un trail dans le secteur, le GR est entièrement dégagé et notre marche est aisée quoiqu'un peu près du bord du goût de Birgit qui fait facilement un litre d'huile au kilomètre ... Avis aux amateurs ! Lol.
Nous avons la surprise de voir un chamois dévaler la pente, dérangé par notre arrivée.
Birgit
Arrivés au pied du Col Vert, le groupe se scinde en deux.
Ceux qui ont les genoux sensibles se posent le temps que les autres attaquent l'ascension du col : 300 m de dénivelé positif sur une distance de 600 m.
L'arrivée au sommet est particulière : après avoir passé une sorte de porte, la vue se dégage sur une autre vallée, un autre monde. On distingue au loin Grenoble, Belledonne noyée dans les nuages, un lac, etc ...
Nous partageons le sommet avec d'autres marcheurs.
Le temps s'arrête et personne n'a envie de redescendre tout de suite ...
Sabine et Marcus
Retour par Villard de Lans pour quelques emplettes : achats et dégustation de Génépi et de liqueur de bourgeons de sapin ...
Et si on visitait la pharmacie de Villard de Lans ?
Des lasagnes délicieuses et un énorme morceau de gâteau au chocolat nous attendent au gîte pour nous revigorer après cette belle journée.
Birgit
Dès le matin, le ciel est bleu et le soleil promet de bien nous faire transpirer. Profitons de la fraîcheur du matin au départ de la randonnée au bas des pistes de Lans-en-Vercors (11° brrrr !!!)
La grimpette empierrée nous réchauffe rapidement et les quelques vestes restantes ont tôt fait de rejoindre les sacs.
Au km 4, nous bartassons un peu, le sentier ayant échappé à la vigilance de tous nos GPS...
Et nous continuons encore et encore de monter et nous arrivons enfin au Belvédère des cimes (1649 m). Nous sommes récompensés de notre effort.
Petit regret : nous voyons enfin le Mont Blanc, mais hélas ! les photos ne réussissent pas à le capturer : trop brumeux.
Nous restons sur place pour déguster notre pique-nique et certains s'adonnent encore à la sieste. Le vent nous rafraîchit mais gare aux coups de soleil !
Une question commence à circuler : et si, plutôt que de se retrouver au bar à 15h, nous montions au sommet du Mont Moucherotte (1901 m) ?
Oui ! non ! peut-être ? sûrement pas !
Nous laissons le dilemme en suspens et reprenons la route qui nous rapproche peu à peu de l'objet de notre questionnement.
Et voilà, nous y sommes : il faut se décider !
Certains se lancent dans l'aventure sur la piste pentue et caillouteuse qui mène au Mont Moucherotte, d'autres s'installent à l'ombre et quelques uns décident de se rendre au Pas de la Bergère.
Enfin, tout le monde se retrouve et chacun, chacune est satisfait d'avoir pu accomplir son souhait.
Nous rejoignons le parking par une piste en pente relativement douce et décidons de finir nos emplettes à Autrans.
De sérieux coups de soleil ainsi qu'une piqûre d'insecte à l’œil de Cathy (heureusement sans gravité) nous donnent l'occasion de fréquenter une dernière fois, c'est promis, la pharmacie.
Au dîner, notre hôte nous régale d'un repas de fête pour ce dernier soir tous ensemble.
En effet, demain, six d'entre nous rouleront vers d'autres aventures alors que les autres feront leur dernière randonnée ...
Rectificatif : dimanche matin, Cathy nous sourit d'un œil et demi.
Birgit
Jean-Louis nous a prévenu : nous partons de plus bas et nous montons plus haut que samedi...
La montée de 5 km avec un dénivelé de 692 m s'effectue sur un chemin caillouteux et quasiment sans végétation pour nous protéger des rayons ardents du soleil dès le début de la randonnée.
Arrivés au col de l'Arc (1736 m), nous n'avons déjà plus un vêtement de sec tel le chapeau de Jean-Louis qui semble avoir trempé dans l'eau. On ajouterait un peu de shampoing sur les cheveux de Joëlle et sûr, ça mousserait tout seul...
La dernière partie nous semble interminable.
Quel bonheur et quelle satisfaction d'atteindre enfin le sommet duquel on voit le Mont Moucherotte (sujet de vive discussion la veille), si près et si loin à la fois.
Mais surtout! Surtout toucher la croix qui culmine à 1968 m, la fameuse croix qui d'après Jean-Louis doit être touchée pour valider la montée ... ce que nous nous empressons de faire bien qu'il faille encore escalader quelques cailloux en bord de falaise pour l’atteindre.
Nous sommes survolés par des aigles, planeurs et parapentistes qui forment une ombre furtive.
Nous redescendons un peu pour essayer de trouver un endroit ombragé pour déjeuner. Nous voilà réfugiés tant bien que mal à l'ombre d'un sapin et nous dégustons le dernier pique-nique concocté par Eric.
On peut dire "déguster" car toute cette semaine, Eric nous a régalés au déjeuner et au dîner, de repas délicieux, copieux et équilibrés servis avec une extrême gentillesse.
Sans oublier, l'après dîner où boissons chaudes café/tisane, eau chaude (ça ne s'invente pas !) et génépi ont donné l'occasion d'échanger avec Eric sur la région et son activité.
Il faut bien redescendre et terminer cette belle aventure dans le Vercors.
Quelques glissades dans les petits cailloux, un peu (beaucoup) de vertige pour Birgit et finalement une bonne odeur d'alpage sur le dernier kilomètre, nous atteignons les voitures fourbus mais heureux.
Il en faut vraiment peu pour être heureux !!! n'est-ce pas Christian (celui d'Hélène).
Birgit
La dernière, la plus courte mais peut-être la plus sportive.
Arrivés au col de l'Arc, le Pic Saint-Michel semble toujours inaccessible ...
Puis enfin, du sommet, une dernière vue sur Grenoble, un soupçon de Mont Blanc au loin et devant nous, Belledonne et le Triève.
Une dernière descente dans les cailloux vertacomicoriens, et au revoir Vercors.
Jean-Louis
De vallées en pics, de chemins pentus en descentes scabreuses, de chemins de pelouses aux pierriers, de sandwich en sandwich... Jean-Louis, tel l'alambic, nous a distillé un petit bout de Vercors, d'abord timidement, sous un voile de brume nous cachant ses trésors, par un bel orage dont les coups de tonnerre ont simulé les bombes dans le presque bunker de la Résistance, puis derrière quelques rideaux de pluie percés par une belle lumière nous dévoilant l'ombre des Alpes, la beauté des gorges généreuses et magnifiques, des plateaux levés vers le ciel nous donnant une idée de la puissance de la nature.
Enfin, les Alpes, le Mont Blanc timide pour clore ce séjour.
Crapahuteurs, forcenés, promeneurs, rêveurs, zaimes pas, tamalous bobosla, bavards (des), taiseux, directifs(ves), nonchalants(es), tantôt l'un, tantôt l'autre, il y en a eu pour tous les goûts.
Merci Jean-Louis et merci à tous.
Hélène