La longue marche : nous avons épaté Jacques.
L'arrivée était prévue vers 20h, nous sommes arrivés vers 17h et même pas trop chaud...
Cherchez l'erreur !! Un groupe de choc.
On a apprécié à l'arrivée la Goudale promise, offerte par le gérant du gîte.
Après une partie de "6 qui prend", un repos bien mérité...
De café en bière et de bière en café, on avance ...
Visite du Château de Puivert : attention à la marche (la petite Joëlle ne voit pas clair avec ses lunettes de soleil).
Au relais des Marionnettes, partage d'une soupe et de saucisses lentilles (promises lors de notre passage en Avril) avec des cavaliers australiens qui ont permis à Jean-Louis et Christian G. de pratiquer leur anglais...:-)
Annick a sacrifié sa mousse au chocolat pour la petite serveuse enceinte.
Ce soir, Jacques n'a pas perdu au "6 qui prend".
Questions multi-quotidiennes :
Jacques, on a fait combien de km ?
Jacques, il en reste combien ? et on est à quel dénivelé ?
Dis Jacques, on monte jusque combien ?
On mange quand, Jacques ?
Jacques, est-ce qu'il nous en reste moins que ce qu'on a déjà fait ?
On fait quelle distance demain, Jacques ?
Au moment de partir, Sébastien nous a parlé de sa région et montré un fossile d'oursin magnifique. Nous aurions pu rester à l'écouter pendant des heures...
Randonnée aérienne en vue dégagée sur Montségur et sur les plis des Pyrénées Ariégeoises.
Charge héroÎque d'un troupeau de vaches au moment de la sieste : sauve qui peut !!!!
Arrivée à Comus (alt. 1200 m) sous une température fraîche ce qui ne nous a pas empêchés de profiter de transats accueillants et d'un apéritif improvisé.
Nous avons dégusté une salade asiatique pleine de saveurs et un ragoût de veau de toute beauté.
Froide descente dans les belles Gorges de la Frau.
Hélène nous a gratifiés d'une petite séance de Pilates improvisée sur le bord du chemin.
Remontée infernale qui a sciée les pattes à tout le monde : vaut un "soutenu +".
Le cap des 100 km a été atteint ce matin au cri de notre ÔSCA (bravo en occitan).
Sieste délicieuse dans une clairière ensoleillée à l'abri du vent.
Arrivée à Montségur pour une danse scotisch par le Menhir de Montségur devant un double "café".
Montée au château pour les plus motivés : FELICITATIONS.
Joëlle a dit : de toute façon, j'irai à mon allure. Christian a répondu : non à Montségur.
Dernière partie de "6 qui prend".
Nous voilà partis pour la dernière rando.
Est-ce le fait que ce soit la dernière et que l'on n'ait pas envie que ça se termine, mais le rythme fut moins soutenu...
Arrêt à l'épicerie-café de Montferrier pour le ravitaillement pique-nique.
Nous avons pu admirer un magnifique clocher en peigne ainsi qu'une cabine téléphonique-bibliothèque bien remplie.
La montée au château de Roquefixade fut notre dernier effort, mais quelle récompense une fois parvenus au-dessus du château !!!
Il est temps de faire les comptes :
Dis Jacques, quel était le kilométrage prévu ? "119 km"
Et on a marché combien ? "129 km" Wouah !!!
Dis Jacques, quel était le dénivelé positif prévu ? "4 180 m".
Et on a réalisé quel dénivelé positif ? (et rassures-toi, ce sera notre dernière question !) "4 429 m"
Et en plus dans les temps prévus même moins parfois !
Même si on avait les articulations qui couinaient parfois, nous serions bien restés encore un peu.
Alors là, on est très fier de nous ! N'est-ce pas, les amis ?
Ce fut une belle aventure d'amitié avec des paysages magnifiques, des gîtes sympas et des soirées bruyantes. Nous avons transpiré, nous avons ri, nous nous sommes soutenus, nous avons appris à nous connaître les uns les autres.
Ainsi maintenant, nous savons que Brigitte a gravi les pentes à la sueur de son front "et ça, ce n'est pas rien" (phrase fétiche de l'émission Tout le Sport sur France 3).
Que Jean-Louis n'est pas du matin et ne répond que par onomatopées tant qu'il n'a pas pris son petit déjeuner.
Qu'Hélène est une photographe émérite, passionnée des gens, des fleurs et des animaux et qu'elle n'hésite pas à faire des heures supplémentaires en ce moment-même pour aider à la rédaction des mémoires du Sentier Cathare.
Que le Christian à Hélène (comme la capsule Apollo) répète tous les jours la même chose : "on aurait pu partir plus tard..." (eh oui, nous marchions plus vite que prévu).
Quant à la grande Joëlle, montée sur piles (de quelle marque, on ne sait pas !), elle parle et chante dès le lever du jour jusqu'au coucher.
La petite Joëlle est une inquiète permanente qui vérifie sans arrêt si elle a ses clés de voiture ... et "téléphone en express" assez fréquemment, il faut le dire !
Qu'Annick, après avoir parcouru quelques hautes montagnes sur tous les continents (avec son Jean-Claude), doit penser que les Pyrénées, c'était de la rigolade mais sa modestie l'empêche de nous le faire remarquer.
Jean-Claude, lui, connaît la signification du mot "frouille" depuis qu'il joue au "6 qui prend".
Que Cricri d'amour se sert indifféremment, pour sa toilette, du tapis de bain ou de la serviette de toilette et s'il le peut, mange l'assiette de Birgit dès qu'elle sommeille un peu...
Qu'enfin, Birgit alias mon coeur, dans le rôle de la rédactrice en chef, nous réclame à l'heure de la bière, nos photos/vidéos et des idées pour le journal quotidien des Cathares. Comme si on avait envie de faire quoi que ce soit une fois nos doigts de pied à l'air !!!
Et Jacques ? Jacques est un trésor de patience. Malgré nos questions incessantes (et il faut le dire, souvent répétitives), il est resté calme et attentif envers son petit groupe de garnements qui ne se privait pas de le chahuter.
Quand même une petite faille : le dernier jour, lors du pique-nique, Jacques n'a-t-il pas proposé, en voyant une voiture devant le bar (fermé) où nous comptions prendre un café, de finir en voiture (empruntée bien sur) ? ... chacun appréciera ...
Jacques, nous sommes quand même prêts à repartir avec toi vers de nouvelles contrées.
Dernière question (la der des der, promis) : quand repartons nous ? Hélène & Brigitte